Contexte du forum

21 Janvier 2009, Paris - 14h45.



« Non, non et non. Combien de fois vous-ai-je dis de ne pas faire d’ourlet ??? Une femme doit être à l’aise dans ses vêtements ! Croyez-vous que quelqu’un oserait porter un torchon pareil ? Reprenez ça tout de suite ; je ne vous lâche plus jusqu’à ce que ce soit parfait. »

La couturière s’éloigne, tète baissée, et reprend son ouvrage après avoir été remise à sa place par Madame De Monty. Tout le monde sait qu’elle est exigeante mais c’est le prix à payer ; Madame veut garder sa place de souveraine de la haute couture.
Après s’être énervée, Elizabeth De Monty se lève, exaspérée, et se dirige à la fenêtre ou elle se mit à observer l’Avenue Montaigne. Du haut de son empire, Madame pouvait voir les ateliers de celle qu’elle avait toujours considérée comme sa rivale : Hélène De Fontain. Cette femme représentait une menace et Madame se montrait très hypocrite. Pourquoi essayer d’être aimable avec quelqu’un qui tente de prendre votre place ?


De l'autre coté de l'Avenue Montaigne, c'est le même cirque. Hélène Fontain est plus que tendue...Dans deux jours, elle devra présenter sa collection devant des centaines de parisiens de la Haute Société, sous le regard de Elizabeth De Monty, laquelle guettera la moindre erreur. Alors que Madame Fontain reprenait une fois de plus l'une de ses couturières, un cri d'horreur se fit entendre dans le secrétariat. Alertée, Hélène se précipita à l'intérieur et découvrit avec horreur le corps ensanglanté de Eleanor Ronet, sa secrétaire...
Terrorisée, Hélène se dirigea à la fenêtre et regarda en direction des ateliers De Monty. La seule chose qu'elle murmura fut
"Tu me le paieras, De Monty."

Jusqu'à ce jour, personne n'a trouvé le véritable coupable et la haine que ces deux modistes cultivaient ne faisait qu'empirer. L'une accusait l'autre d'avoir tenté de la déstabiliser tandis que l'autre essayait de se défendre comme elle le pouvait. Saurez-vous trouver la vérité ?





*Si vous êtes intéressé(e)s pour être le meurtrier, faites-le nous savoir par MP.